Les métiers stars de la musique restent cette année encore : chanteur/chanteuse, musicien/musicienne et DJ.
Avec l’émergence d’émissions comme The Voice ou Prodiges, sans oublier les mythiques Popstars, Nouvelle Star ou Star Academy, nombreux se sont mis à rêver de gloire, de fans, de tournées… de la vie glamour de rock stars adulées.
Pourtant, seulement 20 % des musiciens professionnels vivent de leur métier*. Ça laisse perplexe quand on a des ambitions musicales.
Mais il n’y a rien à faire, c’est trois-là restent sur le podium. Indéboulonnables.
Dans cet article, le premier de toute une série sur les métiers de la musique, on s’est donc intéressé à ces phénomènes avant tout médiatiques.
* source pôle emploi
S’il existe un métier (rarement vu comme un métier) qui fait pétiller les yeux, c’est bien celui-là.
La société Irma, spécialisée dans la musique, a recensé 6130 artistes ou groupes professionnels en France en 2019. C’est peu dire que les places sont chères.
Et pourtant, ce n’est pas une nouveauté, les apprentis chanteurs ou chanteuses sont légion par chez nous.
Les plus courageux et sélectionnés ont poussé des vocalises à la télé. Petits et grands, souvent la peur au ventre, ont entonné leur tour de chant devant des personnalités iconiques de la variété française et un public toujours plus demandeur.
C’est parfois comme cela que naissent des vocations. Mais combien d’élus à l’arrivée ?
Sortis de l’anonymat pour une soirée ou une émission, ils ont pu toucher du doigt la gloire.
Mais attention au mirage et à la chute : n’est pas Freddy Mercury, Ray Charles, Céline Dion ou Lady Gaga qui veut !
Il faut donc rester lucide. Accéder au succès n’a rien de facile, parfois même, malgré des qualités vocales réelles.
Certains abandonneront, d’autres, au mieux deviendront interprètes de succès dans des bals populaires, dans des soirées organisées par des privés ou des cafés.
Les plus coriaces poursuivront leur chemin, pas tout tracé, de concert en concert ou de Tremplin comme le nôtre. Pour leur plaisir et celui du public présent pour les soutenir.
Certes, ils poursuivront leur passion à un rythme moins effréné que celui des vedettes, mais avec des contraintes, souvent ignorées du public.
Pour éviter les fins de mois difficiles, une activité connexe sera nécessaire. Les artistes sont souvent obligés de trouver une profession en parallèle et pas toujours liée au monde de la musique.
C’est la dure loi du marché. Le talent ne suffit pas toujours.
Être chanteur de variété, rock, rap, folk demande beaucoup de travail et d’implication personnelle.
Il faut entre autres :
Enfin, à défaut d’être interprète, il est possible d’être auteur (texte) et compositeur (musique) ou encore choriste pour accompagner des chanteurs ou des comédies musicales.
On en parle beaucoup moins, mais les artistes classiques (Luciano Pavarotti, Roberto Alagna, Nathalie Dessay…) ont aussi leur public.
Ces artistes lyriques (ténor, soprano, alto…) interprètent des répertoires classiques. Ils sont les têtes d’affiche d’opéras ou d’opérettes.
Leur métier est exigeant :
L’interprète classique a pratiquement les mêmes contraintes que le chanteur dit de variété, avec une couverture médiatique bien moindre !😉
En général, ils accompagnent les interprètes. Moins sollicités et connus que les stars des écrans, ils sont pourtant essentiels.
Les instrumentistes sont des professionnels qui ont appris soit en autodidacte (souvent artistes médiatiques) ou en école de musique, conservatoire, écoles spécialisées.
Ça représente surtout des années de répétitions et de travail acharné pour dompter l’instrument.🎷🎺🎸🎻🎹
Ils peuvent très bien être seuls en piste et jouer leurs compositions ou celles d’autres compositeurs.
Parmi les contemporains hors variété les plus connus, on retrouve des :
Mais ils sont plus nombreux encore à exercer dans un quasi-anonymat, même lorsqu’ils accompagnent de grandes vedettes, excepté Mickael Jones (rétrospective), le chouchou LesÉlyziks.
Tout est fort heureusement possible, malgré le manque de reconnaissance nationale ou internationale auprès des médias en particulier.🤨
Ces artistes internationaux et itinérants ont des contraintes tout comme les chanteurs. D’abord parce qu’ils les suivent en tournées.🤣
Il leur faut trouver des contrats régulièrement.
Nombreux sont intermittents du spectacle : Musiciens de jazz, rock, pop ou rap, etc.
Les musiciens dits classiques peuvent intégrer des orchestres subventionnés par l’État (orchestres régionaux, orchestres de théâtre lyrique, l’orchestre de Radio France ou de l’armée) est devenir salariés.
Une chose est sûre : un disque ne se crée pas que sur une voix. C’est aussi une harmonie, une alchimie entre interprète et musiciens, surtout en concert.
C’est un animateur. Il travaille avec des platines en mixant des créations. Il propose un programme musical en discothèque, club, studio ou soirées privées.
Les meilleurs sont français, cocorico ! Très recherchés, ils sont devenus de véritables stars (David Guetta, Bob Sinclar, Martin Solveig, Laurent Garnier, Kungs…).
Ils travaillent à travers le monde. Certains sont aussi producteurs.
Producteur, justement, c’est l’un des métiers de la musique que l’on découvrira ensemble dans notre prochain article.
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