Quentin Goncalves - Portrait d'un jeune chanteur
25 Nov

Quentin Goncalves – Portrait d’un jeune chanteur

Disponible, on peut dire que Quentin Goncalves l’a été pour la réalisation de notre interview. C’était lors de la 6° éditions LesÉlyziks sur le parc des Champs-Élysées de Saint-Quentin. En toute simplicité et gentillesse, il s’est prêté à notre jeu des questions-réponses.
Vous ne connaissez pas encore Quentin, show Man en devenir ? Découvrez-le sans plus attendre dans cet échange qu’il nous a si sympathiquement accordé.

 

Rencontre avec Quentin Goncalves

Juste avant sa prestation sur la scène LesElyziks 2022, il a échangé sur sa carrière, ses attentes et son public.

Depuis combien d’années êtes-vous chanteur ?

J’ai commencé à l’âge de six ans. Je suis autodidacte, mais j’ai participé à la Maîtrise des Hauts de France. J’ai beaucoup voyagé et trouvé des inspirations et ma voix. Mon premier répertoire était plutôt lyrique.

De toute façon, j’ai toujours chanté. Ma famille est mon premier public.

Quel est votre style musical dorénavant ?

Au démarrage, je chantais essentiellement des chansons de Grégory Lemarchal, car mon timbre de voix est proche du sien. J’ai joué un tribute en son hommage. Je suis proche de l’action de l’association de Grégory pour la lutte contre la mucoviscidose.

Au fil du temps, j’ai évolué et j’ai participé à des concours de chants, à des Tremplins en solo… J’ai commencé à interpréter des succès des années 80 à aujourd’hui.

J’apprécie Maître Gims, son style musical entrainant et rapide. J’interprète essentiellement de la variété française. Mais je me tourne aussi de plus en plus vers la création.

Jouez-vous d’un instrument ?

Je suis percussionniste et pianiste. J’ai un brevet de solfège et je gère 2 chorales, une à Douai et l’autre dans ma commune.

Est-ce que la chanson est votre unique activité ?

En quelque sorte oui, car mon univers reste la musique. Mais je ne peux pas être uniquement artiste. Je suis aussi animateur pour enfants.

Quel est le titre de votre premier EP ?

À contre sens. Il est sorti il y a 7 mois. Et il est disponible sur toutes les plateformes. C’est de la pop.

Il correspond à mon univers. Les textes ont été écrits par Michel Rostaing (Ève Angély) et Christian Vié (Hélène Ségara).

J’ai aussi un tourneur/producteur qui gère mes prestations.

Comment l’avez-vous rencontré ce tourneur ?

Il est venu lors d’une de mes dates de Tribute à Grégory. C’était il y a 5 ou 6 ans et depuis on travaille ensemble.

Où vous produisez-vous ?

J’ai réalisé à peu près 20 à 30 représentations surtout sur le Nord, mais je tourne partout en France.

Quelles sont les exigences de ce métier ?

Il exige beaucoup de temps, car il y a beaucoup de répétitions avant les scènes.

Avez-vous un code vestimentaire ?

Oui, surtout depuis la sortie de l’EP et donc les nouveaux titres. Je veux renvoyer mon propre style, mais pour cela je fais confiance à ma mère.

De toute façon, tout cela est une histoire familiale… Il faut le soutien de la famille pour continuer.

Comment travaillez-vous ?

J’ai mon propre studio pour créer mes compositions. J’ai une formation d’ingénieur son.

Comment vous qualifieriez-vous ?

Je suis auteur en herbe, compositeur et interprète.

D’où vous vient l’inspiration ?

Parfois sous la douche ! Je fais attention à respecter les pieds, les rimes et le rythme.

Combien de temps vous faut-il pour composer ?

2 à 3 heures parfois plus, pendant 2 à 3 jours. L’inspiration, c’est indéfinissable. Après il y a le son et la bande-son à créer sur le logiciel…

Ce soir, vous serez seul sur scène devant des milliers de spectateurs, comment vous sentez-vous ?

Oui, je serai seul, mais c’est une question d’habitude. J’aime le jeu que j’instaure avec le public. Le spectacle dure ½ heure alors il faut tout donner.

Avez-vous le trac ?

Lors de mes premières scènes, je l’ai eu, mais avec l’expérience, je l’ai plus ou moins perdu. C’est une histoire d’amour entre le public et l’artiste avant tout.

Comment se passe l’avant-scène ?

Je fais des exercices de respiration (appris à l’école) et chauffe mes cordes vocales. Puis peu à peu l’adrénaline monte. La scène, c’est très addictif.

Quand je ne suis pas sur scène, ça me manque.

Je mets ½ heure à me préparer. Je ne mange jamais avant de monter sur scène. Je dois me sentir léger.

Et l’après alors ?

C’est un peu compliqué de trouver le sommeil ! Je repense à la prestation, à la musique, au public.

Je réfléchis beaucoup et je me remets régulièrement en question.

Quels conseils donneriez-vous pour d’autres artistes en herbe ?

Il y a beaucoup de monde sur le marché et ce n’est pas facile de faire sa place. Il faut sortir du lot et surtout garder la foi et sa motivation. Se mettre dans sa bulle parfois pour se protéger et rester soi-même en toute humilité.

Il faut croire en soi et en ses rêves. Aller jusqu’au bout de ses passions.

Comment faire pour être repéré ?

Chanter le plus souvent possible et avoir un tourneur ou producteur pour être épaulé.

C’est bien aussi d’avoir l’avis d’un tiers.

Utiliser les réseaux sociaux, ça peut aider aussi. On crée un lien avec le public. Je suis sur Facebook et Instagram.

Quels sont vos plus beaux souvenirs ?

Mon duo avec Hélène Ségara et mes premières parties de Black M et Amir.

 

Puis je l’ai laissé se préparer et monter sur scène…

Je l’ai retrouvé juste après son spectacle pour recueillir ses premières impressions :

Le public était au rendez-vous. Les Saint-Quentinois étaient très réactifs. Il y avait une ambiance de feu.

LesElyziks, c’est motivant ! Maintenant il va me falloir au moins 1 heure pour que les émotions retombent…

 

Alors ? Sympa l’artiste, non ?!

Nous remercions infiniment Quentin Goncalvez pour sa disponibilité.

Et maintenant que vous le connaissez un peu plus, n’hésitez pas à l’écouter sur les plateformes, à aller le voir en concert et à le suivre sur ses réseaux sociaux.

 

Quant à nous, on se retrouve le mois prochain pour une nouvelle découverte !

Et en attendant lisez notre article sur l’édition LesÉlyziks 2022 et ce qui vous attend en 2023