Les Vinyl’Iziks de Saint-Quentin : carton plein !
29 Mar

Les Vinyl’Iziks de Saint-Quentin : carton plein !

 

Les Vinyl’iziks ont fait l’unanimité en ce dimanche 27 mars.

Exposants et visiteurs ont échangé vinyles contre monnaie dans les allées du Palais des Sports de Saint-Quentin en toute légalité.

Galettes noires, cd, dvd, affiches et bonne humeur étaient à l’honneur de cette 6° convention du disque vinyle, organisée par LesElyziks.

Un beau succès pour l’association avec 20 exposants et près d’un millier de visiteurs sur la journée.

La fête est donc finie pour la convention, mais l’équipe vous réserve encore de belles surprises à venir.

Et la suite arrivera plus vite qu’on ne le pense !

Le prochain grand rassemblement pour LesElyziks, ce sera le 11 juin sur les Champs-Elysées avec le festival de concerts GRATUITS à ne surtout pas rater.

En attendant, petit retour sur notre journée Convention du vinyle, forte en émotion et en partage d’expériences.

 

Sur les Vinyl’iziks, les bénévoles ne ménagent pas leur peine

 

Depuis la veille, les bénévoles s’activaient pour faire de cette journée une réussite. Pari gagné !

Cet avant-goût du festival leur a permis de trouver leurs marques, d’échanger et de travailler ensemble.

Rappelez-vous, cet esprit-là, on vous en parlait déjà dans notre article : Bénévole sur le festival LesElyziks 2022, pourquoi pas vous ?

 

Les bénévoles : essentiels sur les vinyl’iziks

En ce beau dimanche ensoleillé, l’équipe n’a pas boudé son plaisir devant les caméras de France 3.

Il faut dire qu’avec son grand nombre d’exposants et de visiteurs, le salon a eu un franc succès dès son ouverture à 10h00. Quoi de mieux après 2 ans d’absence.

Les bénévoles ont su accueillir les exposants comme il se doit (une question d’habitude).

Dès 6h30, ils les ont reçus chaleureusement sur le perron du palais des sports Pierre Ratte de Saint-Quentin.

Aux petits soins pour eux de leur arrivée (café et gâteau) à leur départ.

Du déchargement au chargement le soir, ils ont su se rendre indispensables. 💪🏻

L’événement s’organisait en coulisse depuis des mois, avec aux commandes, notre chef d’orchestre des Vinyl’iziks, Marie-Line.

Samedi soir tout était en place : barnum extérieur, tables, chaises, bancs, grilles supports de disques et affiches pour le festival du 11 juin.

Résultat : tous les participants ont fait l’éloge de l’organisation (assez d’espace, prises électriques à disposition), de l’accueil (collation) et de la bonne volonté des personnes présentes.

🎯 On y croyait, on l’a fait !

 

Acheteurs et vendeurs : tous aux Vinyl’iziks ?

Ils sont venus, ils sont tous là 🎶 pour voir les vendeurs de vinyles.📀

Vous avez reconnu la référence ?

Et des références, il y en avait sacrément dans les bacs.

 

D’un côté, vous aviez les acheteurs, venus flairer les bonnes affaires : des avertis, des flâneurs, des chercheurs de pépites, des collectionneurs et novices.

La barre des 1000 visiteurs a même été franchie dans la journée.

 

De l’autre, côté vendeurs que du beau monde aussi : des pros et des particuliers, tombés dans la musique depuis leur plus tendre enfance.

Avec leurs tables recouvertes de bacs de vinyles ou de cd, ces passeurs d’histoires musicales n’avaient pas pris la convention à la légère.

Chacun dans son style, sa présentation et ses microsillons attendait les clients de pieds fermes.

Les visiteurs n’ont pas été déçus. Ils avaient l’embarras du choix.

💰 Le prix moyen tournait autour des 15 à 25 € en fonction des vendeurs.

Et d’après ce que j’ai entendu, de bonnes affaires ont été réalisées.

 

Une chose est sûre : tout le monde y a trouvé son compte.

 

Et nous, on peut s’enorgueillir de savoir accueillir nos hôtes.

 

De mon côté, j’ai fureté un peu comme tout le monde.

J’ai pris la température et puis je me suis lancée à l’assaut des exposants carnet et stylo à la main. 📒

 

Rencontre avec quelques exposants des Vinyl’iziks ?

 

En début d’après-midi, j’ai discuté avec des vendeurs aussi inspirés qu’inspirants.

La liste est longue : des spécialistes de rock, de metal ou de hard rock, des fervents défenseurs de la chanson française, des afficionados de Johnny ou encore des fidèles des années 60 et 70.

Malheureusement, je n’ai pas pu échanger avec l’ensemble des exposants.

Mais on pouvait vraiment voir de tout aux Vinyl’iziks.

 

Laissez-moi vous en présenter quelques-uns :

 

Premières impressions d’Alain Narduzzi, nouveau venu aux Vinyl’iziks

Perché sur sa chaise haute, calme et serein, Alain observe.

Face à l’entrée, il voit tout ce qui se passe, les va et vient des visiteurs comme ceux des bénévoles.

Arrivé à 8h00 sur place, il a pris soin de mettre en évidence ses petits trésors.

Alain est de ceux, qui écoulent leur stock personnel, une collection plutôt éclectique.

Il n’a besoin que d’une table pour tous ses bacs remplis de 33 tours plus ou moins « collectors ».

La vente de vinyles, c’est devenu un peu une nécessité pour lui. Sans enfants passionnés comme lui, il a décidé un jour de vendre sa mise de départ : 1300 disques.

Aujourd’hui, il lui en reste encore 450, alors il fait les conventions pour vendre ses dernières possessions.

D’habitude, il tourne près de chez lui sur Lille, Boulogne, Marc en Baroeul ou même la Belgique.

Il a voulu prendre un peu le large ! Et la matinée a suffi à ne pas lui faire regretter sa venue.

 

Pour une première en terre Elyzikienne, il n’est pas déçu, surtout de l’accueil chaleureux de toute l’équipe.

Musicien, batteur et percussionniste, il en connait un rayon sur la musique, alors ses connaissances, ça fait la différence auprès de ses clients.

Ses meilleures affaires se sont faites entre 10h00 et 12h00, les heures des connaisseurs. Les Vynil’iziks ? Bien sûr qu’il recommande !

 

Jean-Philippe Janowszik : sur la route des vinyles

1° année aussi pour Jean-Philippe et son épouse aux Vinyl’iziks. Bien que fatigués, ils étaient heureux d’être là parmi nous.

L’ambiance, l’accueil, les visiteurs et l’aide des bénévoles les ont comblés.

Tout y est pour les faire revenir l’année prochaine, malgré des ventes un peu faiblardes.

Venus avec une partie de ses 3000 disques, il espérait en écouler un peu plus.

Mais qu’importe, le plaisir, c’est d’embarquer dans le camping-car avec les vinyles dans la soute et de faire la route des conventions dans un rayon de 200 km environ autour de chez lui.

Arrivé sur Saint-Quentin la veille des Vinyl’iziks, le couple a passé la nuit sur une aire de repos.

Au petit matin, ils étaient les premiers sur place. Ils se sont installés tranquillement jusqu’à 10h00, heure d’ouverture au public et sont repartis en fin de journée.

Spécialiste de la chanson française des années 60 et 70, Jean-Philippe a créé sa propre chaine YouTube : Les Vinyles Français, car parler des vinyles, il en raffole !

Ses acheteurs-vendeurs-campeurs ne sont pas issus du métier. Ils sont autodidactes et ont appris sur le terrain.

Le mot de la fin est pour madame : Des pépites ? Oui, on en a, mais on se les garde, me dit-elle avec le sourire.

 

Thierry, un fidèle des Vinyl’iziks

Son métier, c’est commerçant ambulant, spécialisé dans la vente de vinyles et CD.

Il a pris 5 mètres aujourd’hui pour installer ses 800 vinyles et ses 1200 cd.

La musique en général, le Rock, metal, hard rock en particulier. Tout est dit. C’est encore une histoire de passion.

En fin connaisseur depuis 30 ans, il sillonne les routes du nord de la France et la Belgique.

Lui aussi, accompagné de son épouse, parcourt les routes sur un rayon de 200 km autour de chez lui pour vendre ses précieuses galettes noires.

Amoureux des vinyles, il lit beaucoup pour rester à la page et raconter des anecdotes à ses clients.

 

Comme les autres collègues sur place, il a été pris d’assaut par les collectionneurs dès le matin et les promeneurs l’après-midi.

« C’est toujours comme ça que ça se passe. » me dit-il.

 

Pour la petite histoire, Thierry avait vendu il y a des années sa propre collection, avant d’y revenir et de reconstituer son assortiment.

 

Ce qu’il aime chez nous ?

L’ambiance, l’organisation, l’accueil et l’aide des bénévoles, ce qu’il ne se voit nulle part ailleurs.

 

Odile du Lyon’s club Saint-Quentin-Vallée de l’Oise

Les Vinyl’iziks ont invité le Lyon’s club pour la bonne cause. Une manière aussi pour nous de participer à l’élan national en faveur de l’Ukraine.

L’avant-veille de la convention, les bénévoles de cette ONG (comme elle la présente) ont vidé leurs placards et greniers pour mettre à la vente vinyles et cd au profit de l’Ukraine.

Tous les dons seront donc reversés pour aider les ukrainiens.

Odile m’a rapidement parlé des actions menées par le Lyon’s club sur le secteur :

cannes électroniques, chiens éduqués pour des aveugles, exposition de chats, jardins participatifs… avant que je ne me tourne vers d’autres exposants.

 

Jérôme et Sandrine, un couple de passionnés

J’ai pu au fil de mes rencontres constater qu’il y avait peu de femmes sur les stands ou alors plutôt discrètes, jusqu’à ma rencontre avec Sandrine.

Je peux vous dire que cette amoureuse de la variété française, elle en connait un rayon.

Jérôme et Sandrine d’ailleurs sont au top du top. Les plus fervents collectionneurs que j’ai rencontrés en ce jour.

 

Originaires de la Somme, ils sont prêts à parcourir jusqu’à 250 km autour de chez eux pour se rendre dans des conventions ou foires aux vinyles.

Comme beaucoup, ils ont commencé par vendre des doubles de leur collection personnelle pour s’acheter de nouveaux 33 ou 45 tours.

La collection s’est ensuite agrandie et depuis ils bourlinguent dans la région à la recherche de pépites.

Devenus vendeurs à leur tour, ils s’appliquent à faire les choses correctement pour leurs clients.

Ecouter Jérôme et Sandrine parler de leur passion du vinyle, c’est quelque chose.

Ils m’ont expliqué les brocantes, les affaires sur internet, le nettoyage du disque, l’argus à consulter pour afficher le juste prix, la languette sur le 45 tours, qui donne encore plus de valeur à la pochette… dont je n’avais jamais entendu parler !

D’ailleurs, le 45 tours le plus cher que Jérôme ait acheté, est un Claude François à 900 €.

Ses véritables trésors, il les garde à l’abri chez lui et ne les montre qu’aux initiés.

Le prix moyen de ses disques oscille entre 15 et 20 €. Mais j’ai pu voir un Barbara à 350€ !

 

Bruno Bellegueulle : l’un des plus grands stands de la journée

Bruno est un pro du vinyle. Il connait la chanson depuis son adolescence. 20 ans, qu’il carbure au vinyle et au rock.

Il a même réussi à faire cohabiter son métier et sa passion.

Dans un mois, c’est la retraite, alors il pourra enfin se consacrer entièrement à ses ventes de vinyles, son métier de cœur.

Lui aussi avait commencé par revendre sa propre collection avant de remettre le couvert 5 à 10 ans plus tard !

 

Passionné, musicien, co-organisateur de conventions dans la Somme, il est un pilier dans le milieu.

Visiteur dans les salons étrangers et vendeurs sur les salons français, il fait son marché régulièrement.

Il va jusqu’à 500 km autour d’Amiens, sa ville, pour se rendre sur des foires et brocantes.

Il en a vu passé du monde, des acheteurs d’un jour, des chineurs, des passionnés… Ses bacs, une bonne vingtaine sont remplis à ras bord.

Pas de genre en particulier, il vend de tous les styles. Son prix moyen est de 20€. Impossible de ne rien trouver par chez lui.

L’année prochaine, il nous a déjà prévenu, il veut la même place.

 

Comme tous les autres, il m’a parlé de son univers musical, de sa passion, des concerts mythiques, de sa machine à nettoyer pour offrir une excellente écoute aux acheteurs, de l’argus du vinyle sur internet et surtout de son envie de « défier plus que tout ce grand concurrent du digital».

Lui, il préfère le contact à la vente dématérialisée. Avec un salon par week-end à son actif, Bruno a de la bouteille dans le métier et il n’a aucune envie de s’arrêter.

 

Un particulier anonyme sur les Vinyl’iziks

J’ai regardé sa collection : 1300 vinyles en 33 tours et 1250 en 45 tours. Puis la discussion a commencé.

Vendeur autodidacte, passionné de musique, il a baigné dans le milieu de part son métier.

Des artistes, il en a vu et côtoyé, alors la vente de vinyle, c’est presque naturel, comme un peu une suite logique.

Il est venu pour revendre sa collection, plutôt teintée de hard Rock étranger.

Et comme ses voisins, il est très heureux d’avoir participé aux Vinyl’iziks. Il compte bien revenir l’année prochaine, si sa collection lui permet…

 

Jean-Claude : le pro, artiste dans l’âme

Avec ses airs de baroudeur, son timbre de voix ou alors ses cheveux… peut-être, ce valenciennois m’a fait penser au chanteur Cali.

Il est le dernier que j’ai pu interviewer. Et là encore, il y avait du vécu.

Ce mélomane averti, guitariste et artiste s’est lancé dans la vente en l’an 2000.

Professionnel, il connait les ficelles du métier, fait tous les salons week-ends et jours fériés compris.

Il classe, nettoie et répertorie son stock en permanence.

Avec environ 3000 cd et 2000 33 tours, il a de quoi plaire aux visiteurs.

Il achète à un grossiste et aussi à des particuliers, du neuf à l’occasion, il vend de tout.

Bien sûr, il vérifie les prix sur internet après avoir disséqué la pochette et la gravure de chaque disque.

Spécialisé dans la fin des 60’s et début des 70’s, tous styles confondus, il échange avec sa clientèle sans retenue.

Bien organisé, ses bacs de 25 kg de marchandises sont bien rangés et classés par genre et ordre alphabétique.

Il est méticuleux et ça a l’air de plaire aux connaisseurs.

Un bien bel échange pour finir la journée…

 

Conclusion : la vente de vinyles, ça ne s’improvise pas. Ces gens sont des spécialistes. Ils ont grandi pour la plupart avec cet objet entre les mains et le son analogique aux oreilles.

A l’heure du numérique, le vinyle a toujours ses passionnés et ses ardents défenseurs : la pochette, le son, une époque, un style, des souvenirs irrésistibles d’une époque ou d’une jeunesse révolue.

 

Et l’année prochaine ?

On refait la même.

Exposants et visiteurs, soyez en sûr, l’équipe LesElyziks vous recevra une fois de plus avec un grand sourire et une organisation aux petits oignons.

Nous vous attendrons donc nombreux.

Notre convention vous intéresse ? Lisez cet article et retenez la date du 11 juin dans vos agendas ! 📅